Marion Delaigue (Associée en droit public), et Amélie d’Heilly, (Associée en droit social) sont les nouvelles co-gérantes du Cabinet, prenant la suite des associés fondateurs Jean Latournerie et Christian Wolfrom pour deux ans. Elles ont l’ambition de maintenir l’excellence du Cabinet et son adaptation constante aux besoins du marché des prestations juridiques : digitalisation et intelligence artificielle, formation et attrait des talents, développement de nouveaux secteurs etc…, tout en préservant ce qui fait l’ADN du Cabinet depuis 25 ans et notamment les valeurs d’humanité, de solidarité et transversalité.
À votre avis, quelles sont les principales différences entre Latournerie Wolfrom Avocats et vos concurrents ?
Créé sur l’idée, assez innovante à l’origine, de la richesse de toutes formes de partenariat public-privé, le Cabinet a cultivé une vision collective et transversale de la relation juridique : chaque avocat est, bien sûr, spécialiste de sa matière, mais est également incité à développer le gout du partage et de l’implication sur des dossiers complexes mobilisant concomitamment plusieurs expertises qui doivent s’écouter et se coordonner, pour apporter une réponse globale, opérationnelle et efficace à un client, confronté lui-même à une problématique qui ne peut se contenter de réponses en silo.
Depuis 2018, nous avons créé des équipes internes dédiées à des secteurs stratégiques (“Business Units “) afin d’effectuer une veille juridique et réglementaire, de partager les connaissances, d’être informés des tendances actuelles et futures applicables à chacun de ces secteurs afin de mieux servir nos clients et d’anticiper leurs besoins.
Selon vous, quels secteurs d’activité ou domaines d’expertise sont en train de se développer sur le marché? comment peut-on l’expliquer?
Nous observons une demande croissante en droit de l’environnement, qui touche toutes les pratiques, du droit de l’aménagement à la réalisation de projets d’infrastructures complexes aux sujets d’industrialisation, de fusions acquisition ou de relations avec les représentants du personnel. Avec des risques contentieux croissants, que ce soit devant les juridictions administratives et civiles ou pénales. C’est pourquoi nous renforçons cette compétence au sein du cabinet avec l’arrivée en septembre d’une nouvelle associée sur cette matière, spécialiste des questions environnementales depuis plus de 19 ans.
La pratique Digital est également une pratique importante pour nos clients. Nous sommes à cet égard très fiers de pouvoir compter sur des associés de qualité sur ces sujets, comme Térence Cabot, qui est reconnu comme leading individual en Telecoms
Avez-vous pris récemment de nouvelles initiatives au sein du cabinet pour mieux répondre aux attentes de vos clients?
Notre priorité actuelle : la sécurité des données et des échanges avec nos clients. C’est pourquoi, nous avons développé une politique de sécurisation de nos données avec plus de 800k€ d’investissements depuis 2021 sur notre système IT et sa sécurité. Nous garantissons ainsi à nos clients un environnement digital sécurisé et accompagnons sur ce sujet la collaboration à distance, tant pour nos clients que pour nos collaborateurs en télétravail.
Est-ce que l’usage des technologies a un impact sur la façon dont les cabinets communiquent avec leurs clients sur les services/prestations que vous pouvez fournir aux clients?
Les technologies impactent de plus en plus la manière dont nous collaborons avec nos clients. Cela ne doit toutefois pas nous éloigner d’eux mais au contraire nous rendre plus proches et assurer un meilleur partage de l’information. Ainsi, pour certains clients nous ouvrons des dossiers partagés afin qu’ils aient plus facilement accès à tout ce qui concerne leurs dossiers tant sur les points de droit que sur la facturation, notamment grâce au déploiement de plateformes collaboratives en veillant à leur sécurité.
Est-ce que vous pouvez nous donner un exemple pratique illustrant la façon par laquelle votre intervention a permis à l’un de vos clients de valoriser son entreprise?
Nous avons accompagné l’un de nos clients pour redéfinir sa politique générale de rémunération (augmentation dans le cadre des NAO, évolution des plans de commissionnement ou de bonus, évolution de l’actionnariat salarié et mise en place de partage de la valeur notamment) ce qui lui a permis de communiquer sur ces aspects afin de mieux conserver et attirer les talents. A la clef une vraie réussite !
Selon vous, qu’est-ce que les clients recherchent de leurs cabinet d’avocats? un conseil stratégique? et comment voyez-vous votre cabinet dans trois ans?
Ce que recherche un client avant toute chose c’est effectivement que son avocat soit un conseil stratégique. Pour cela, pas de cours de droit mais une réponse pragmatique et orientée vers son business afin qu’il puisse faire une analyse précise de ses risques et prendre ses décisions en toute connaissance de cause. L’avocat doit être un partenaire de son activité.
Dans trois ans notre cabinet aura continué à se développer dans les matières à fort enjeu tout en conservant son ADN de cabinet de conseil de haut niveau.